Le Treizieme Signe du zodiaque by Maurice Limat

Le Treizieme Signe du zodiaque by Maurice Limat

Auteur:Maurice Limat [Limat, Maurice]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Science-fiction
Éditeur: Fleuve noir anticipation
Publié: 2011-06-10T05:28:12+00:00


CHAPITRE IX

Trois, mais Coqdor, à lui seul, valait quelques gaillards. Si sa force musculaire était appréciable, sa puissance psychique était bien supérieure.

Quand à Râx, il venait déjà d’en finir avec l’ennemi qu’il avait attaqué en piqué, et qui n’avait pu résister à un tel assaut.

Le pugilat était général.

Sous l’averse diluvienne, enrobant, tout de ses brumes verdâtres, striées des flaques lumineuses du néon magnétisé qui régnait partout dans la cité d’Ulmir, la jeune femme pouvait voir les corps se heurter, s’enlacer, s’agripper.

Les combattant ahanaient dans la nuit, roulaient parfois sur l’asphalte avec un bruit sourd de chute. Et là, sur le sol ruisselant, la lutte se poursuivait.

Holp et Jean Farnel étaient en mauvaise posture.

Quels étaient donc ces étranges assaillants, qui semblaient ne venir de nulle part ?

Coqdor lui-même, aux prises avec un des colosses, s’étonnait de la force brute qui en émanait.

Déjà, tout en se battant, utilisant tour à tour la boxe, le judo, le karaté, voire le ooim andromédien, cette action cerveau-muscles à laquelle il s’était entraîné depuis longtemps, il cherchait à comprendre, effaré.

Il s’essoufflait, il pressentait le désastre pour ses compagnons, terrassés par ces colossaux, immenses, larges, massifs, et qui semblaient peu sensibles aux coups.

L’adversaire de Coqdor fonça soudain et le chevalier se sentit en péril.

Mais, de très près, il vit l’ennemi en face.

C’est ce qu’il attendait.

Malgré la nuit et la pluie, les yeux brillaient dans la pénombre verte. Les yeux d’émeraude du chevalier de la Terre, dont l’éclat transperça littéralement le crâne de l’assaillant.

Et ce dernier chancela, frappé au cerveau.

Il tourna sur lui-même, tenta de se redresser, tituba et, finalement, s’écroula.

Jean Farnel, au sol, écrasé par la masse de celui qui pesait sur son corps, râlait.

Coqdor siffla d’une façon particulière. Le frère de Monique, presque aussitôt, sentit que le poids formidable dégageait son étreinte.

Râx venait de choir sur l’ennemi et en faisait son affaire.

Coqdor, rapidement, volait au secours de Holp et détournait celui qui lui faisait subir un sort analogue à celui de Jean.

Seulement, les deux derniers colosses, avec lenteur, mais aussi avec ensemble, et méthode, s’avançaient pour prendre le chevalier comme dans un étau.

Promptement, Coqdor, d’un coup asséné sur la nuque de l’antagoniste de Holp, délivrait ce dernier.

Très vite, des pensées passaient en lui.

L’allure insensée de ces athlètes brutaux et lourds, leur comportement, leur apparition soudaine, enfin ce qu’il avait cru lire très rapidement dans le cerveau qu’il venait de traumatiser, tout cela se bousculait en lui et une hypothèse s’édifiait, relative à la véritable nature et à la provenance de tels ennemis.

Il se vit entre deux des monstres. Ni Jean, ni Holp, encore assommés à demi, ne pouvaient lui porter secours.

Mais Coqdor sifflait et faisait face à l’un de ses agresseurs, laissant le champ libre à Râx pour se charger du second.

Le résultat ne se fit pas attendre.

Si Coqdor valait plus d’un homme, Râx, à lui seul, en valait bien une bonne demi-douzaine au combat.

Celui qui en voulait à son maître en sut quelque chose. Il tomba pesamment au sol, étranglé à demi, aveuglé par les



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